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Aucun test sérologique ne permet de différencier la syphilis des autres tréponématoses.
Nomenclature : 1 réaction cardiolipidique (VDRL)
+ 1 réaction tréponémique (TPHA, FTA-Abs, ELISA)
Agglutination des réaginines syphilitiques en présence d’un Ag cardiolipidique (Ag RPR) complexé à des particules de charbon
- Positif 10 à 20 j après apparition du chancre
- Permet suivi sérologique après traitement
- Faux positifs : PR, LES, MNI, paludisme, grossesse, hépatite virale, cirrhose, SAPL …
- Faux négatifs : phénomène de zone (excès d’Ac)
Agglutination d’hématies sensibilisées par des antigènes de T. pallidum (réaction rendue plus spécifique par une adsorption des Ac du sérum avec des tréponèmes saprophytes)
- Sensible et spécifique sauf aux stades précoces
- 8ème j du chancre, reste positif longtemps
- Faux positifs : MNI, MAI, grossesse
- Faux négatifs : phénomène de zone, syphilis très précoce
Immunofluorescence indirecte après adsorption du sérum sur des tréponèmes saprophytes
- Positif à partir du 5ème jour du chancre
- Faux positifs : réactions croisées avec autres spirochétoses et maladies auto-immunes
Elle peut présenter un intérêt en phase précoce de syphilis primaire, en cas de recontamination, de syphilis congénitale ou de neurosyphilis.
Les IgM diminuent rapidement après traitement.
L’intérêt est d’essayer de définir des profils protéiques spécifiques des différentes phases de la maladie.