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Dosage essentiellement d’un isoforme spécifique du cœur de la troponine I (la troponine T augmente en cas d’insuffisance rénale de polymyosite et dermatomyosite, en l’absence de souffrance myocardique)
Fibrine et débris cellulaires : bien respecter les
règles de centrifugation (éventuellement réaliser une ultracentrifugation)
Facteur rhumatoïde, anticorps hétérophiles
Marqueur spécifique du myocarde
Le délai d’augmentation de la troponine est trop
important pour l’utilisation de ce marqueur dans le diagnostic de l’IDM aigu
(la clinique et l’ECG pose généralement le diagnostic et permettent une
revascularisation précoce).
Le dosage de la troponine est cependant
nécessaire : il sert de base pour évaluer la cinétique, il confirme à
postériori le diagnostic et il participe à l’évaluation pronostique.
Augmente vers la 4-6ème H après un IDM et
retourne à la normale vers le 9-14ème jour (pic vers la 12ème H).
Sa normalisation plus ou moins longue selon l’étendue
de la nécrose.
Son pic est plus important en cas de thrombolyse ce qui
permet de vérifier l’efficacité de celle-ci (mais moins bon marqueur que la
myoglobine).
Sa normalisation est plus lente en l’absence de
reperfusion.
Marqueur peu efficace pour évaluer une récidive (il est
préférable d’utiliser la myoglobine).
ASAT, LDH, CK totales
Ce sont des marqueurs de cytolyse peu spécifiques du
cœur et de cinétique retardée.
Ils ne sont pas utilisés dans le diagnostic
de l’infarctus du myocarde.
La quantification de la taille de l’infarctus se fait
principalement par des techniques d’imagerie : les marqueurs biologiques ont
peu d’intérêt dans cette application.