Objectifs | -
HbA1c <7,5% - Diminuer le nombre de facteurs de risque cardio-vasculaire - Normalisation du bilan lipidique |
Mesures hygiéno-diététiques | - Lutte
contre la sédentarité - Contrôle du poids (IMC <25 ou <95ème percentile des courbes de référence chez l’enfant) - Contrôle lipidique (HDL chol > 0,4g/L, LDL < cible calculée, TG <1,5g/L) - Contrôle de l’HTA : TA < 130/80 mmHg - Sevrage tabagique |
Traitement insulinique | - Adopter un profil d’injections adapté au mode de vie du patient (insuline ultrarapide, rapide, intermédiaire, lente, ultralente ou mixte) |
Mesures complémentaires | Vaccination contre la grippe et le pneumocoque |
Suivi biologique | -
Auto-surveillance glycémique - 4 fois/an : HbA1c - 1 fois/an : glycémie, bilan lipidique, créatininémie, clairance de la créatinine, microalbuminurie, TSH, auto-Ac (en fonction de la clinique) |
- Lutte
contre la sédentarité (au moins 30min de marche 3 fois par semaine).
L’instauration d’une activité physique doit toujours se
faire sous contrôle médical.
- Contrôle
du poids : rétablir un IMC <25 chez l’adulte ou <95ème percentile des courbes de référence chez l’enfant
- Contrôle
lipidique : obtenir un cholestérol HDL >0,4g/L, un cholestérol LDL <
cible calculée en fonction du nombre de facteurs de risque de maladie
cardio-vasculaire et des triglycérides <1.5g/l
- Contrôle
de l’hypertension artérielle : objectif : TA <130/80mmHg (à adapter
en fonction des patients)
- Sevrage
tabagique
La mise en place d’un traitement insulinique doit être réalisée par un médecin spécialiste.
Différents types d’insuline sont commercialisés en
fonction de leur délai et durée d’action.
- insuline ultrarapide (nommée Lispro)
- insuline rapide (insuline solubilisée)
- insuline intermédiaire : contient da la protamine (NHP : Neutral
Protamine Hagedorn) et du zinc
- insuline lente : contient du zinc amorphe et du zinc cristallin
- insuline ultralente : contient uniquement du zinc cristallin
- insuline mixte composée d’un mélange d’une insuline rapide et
d’une insuline intermédiaire.
Les insulines non ouvertes doivent être conservées au
réfrigérateur (2-8°C)
et ne doivent jamais être congelées.
Après la 1ère utilisation, elles doivent
être conservées 1mois à température ambiante (<
25°C)
L’insuline s’administre par injection sous cutanée
profonde (la longueur de l’aiguille dépend de la corpulence du patient :
12mm pour l’obèse, 8mm pour le sujet normal, 5-6mm pour un sujet maigre ou
un enfant)
L’injection d’insuline se fait généralement dans le
ventre, les cuisses ou les bras.
Il convient de garder le même territoire
d’injections pour un moment donné de la journée, mais de décaler le point
d’injection de quelques centimètres pour éviter les lipodystrophies.
A titre indicatif, pour une personne de 60kg, la posologie moyenne est d’environ 0,7U/kg/j répartie en 0,4U/kg/j pour les insulines intermédiaires (matin et soir) et 0,3U/kg/j pour les insulines rapides (matin, midi et soir).
La mise en place d’un traitement insulinique doit être
réalisée avec un suivi clinique et biologique strict : surveillance de la glycémie.
L’insuline provoque la pénétration du potassium dans
les cellules. En cas d’administration de fortes doses d’insuline, il faut
surveiller la kaliémie.
Le patient doit surveiller sa glycémie capillaire au réveil et au coucher ainsi qu’avant chaque injection d’insuline rapide.
- HbA1c suivi systématique (4 fois par an)
- glycémie veineuse à jeun (contrôle de l’autosurveillance glycémique, une fois par
an)
- bilan
lipidique, une fois par an
- microalbuminurie, une fois par an - créatininémie à jeun, une fois par an
- calcul de la clairance de
la créatinine (formule de Cockroft), une fois par an
- TSH en
fonction de la clinique
- autres
auto-anticorps en fonction de la clinique (anti-transglutaminase, anti-R-TSH
…)
Fond d’œil et ECG de repos, examen dentaire, une fois
par an
Vérification de la tolérance au traitement, de
l’observance, du respect des mesures hygiéno-diététiques, de l’apparition de
nouveaux facteurs de risques cardio-vasculaires (mesure de la pression
artérielle), de l’apparition de complications, l’apparition de maladies
auto-immunes …
La découverte de complications ou d’un déséquilibre
glycémique doit faire orienter la prise en charge par un médecin
spécialiste.