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Pseudomonas aeruginosa

I)       Résistance aux béta-lactamines (ticarcilline, pipéracilline, ceftazidime, imipénème, aztréonam)

Pseudomonas aeruginosa présente naturellement une céphalosporinase, une oxacillinase, des systèmes d’efflux et une imperméabilité : il est donc naturellement résistant aux aminopénicilline +/- ac. clavulanique, aux céphalosporines de 1ère et de 2ème génération, à la ceftriaxone, à la céfotaxime et à l’ertapénème.
De nombreux mécanismes de résistance acquis peuvent être retrouvés.

Régle d’interprétation (CASFM 2007)
- Résistance de haut niveau à la ticarcilline (CMI>256mg/L, disque contact) : rendre I/R la ticarcilline + ac. clavulanique, la pipéracilline +/- tazobactam, la céfopérazone et la cefsulodine.
- Ticarcilline + ac. clavulanique : I/R et ticarcilline : S : ne pas modifier la ticarcilline (induction de la céphalosporinase)
- Pipéracilline : I/R, ceftazidime : I/R et ticarcilline : S : rendre I/R la ticarcilline +/- ac. clavulanique, la pipéracilline + tazobactam, la céfopérazone, la cefsulodine, la cefpirome et l’aztréonam
- Ticarcilline +/- ac. clavulanique : I/R et/ou aztréonam : I/R : ne changer aucune catégorisation (mécanisme d’efflux)
La recherche d’une BLSE peut être réalisé par un test de synergie (en utilisant éventuellement une gélose contenant de la cloxacilline inhibant la céphalosporinase).

II)         Résistance aux aminosides (gentamicine, tobramycine, amikacine)

Résistance aux aminosides

Les différents mécanismes de résistance aux aminosides ainsi que les phénotypes correspondants sont détaillés dans le tableau suivant : l’amikacine est l’aminoside le plus fréquemment actif sur le P. aeruginosa.

III)     Résistance aux autres antibiotiques

Le Pseudomonas aeruginosa est presque toujours sensible à la colistine.
Le Pseudomonas aeruginosa est toujours résistant au cotrimoxazole (Bactrim®).